affiche.jpg

Distribution

Auteur: 
Jean Racine

Metteur en Scène 
Bernard Pisani

Avec 
Bernard Pisani, Néron
Maria Laborit, Agrippine
Jean-Philippe Ancelle, Burrhus
Guy Gravis, Narcisse
Karyn Aubé, Junie
Sacha Dromer, Britannicus
Agnès Aubé, Albine

Costumes de Lucien Foncel

La Pièce

AGRIPPINE place sur le trône de Rome son fils NÉRON dépossédant ainsi BRITANNICUS, l'héritier légitime. Par cette manoeuvre, elle espère conserver sa toute puissance et assouvir ses ambitions politiques.

La tragédie débute lorsque NÉRON échappe aux volontés de sa mère et tente de l'éloigner du pouvoir. Il enlève JUNIE, destinée à BRITANNICUS son demi-frère, et lui demande de l'épouser après avoir répudié OCTAVIE. Puis, pour affaiblir encore l'autorité d'AGRIPPINE, il ordonne l'exil de PALLAS, le meilleur conseiller de sa mère, et refuse tout entretien avec elle.

ALBINE tente en vain d'apaiser l'inquiétude et la colère d'AGRIPPINE qui s'allie à Britannicus contre les desseins de son fils.

NARCISSE, le confident de BRITANNICUS, tout dévoué à l'empereur, s'empresse d'en avertir NÉRON afin d'exiter sa jalousie contre son jeune rival. NÉRON surprend BRITANNICUS aux pieds de JUNIE et sépare les amants. BRITANNICUS est arrêté et JUNIE reconduite dans ses appartements.

BURRHUS, son précepteur est soupçonné à son tour par NÉRON qui lui reproche de comploter avec AGRIPPINE. C'est alors qu'il ordonne que sa mère soit retenue dans le palais et gardée à vue.

AGRIPPINE obtient enfin un entretien avec NÉRON et tente de lui dicter sa volonté.

NÉRON se réconciliera-t-il avec son frère?

Renoncera-t-il à l'amour de JUNIE?

La peur de retomber sous la tutelle de sa mère et l'ambition d'être seul maître le pousseront au meurtre de BRITANNICUS. 


La Presse

L’Esplanade aux racines de “Britannicus”
Ce soir, sur la scène du théâtre Copeau, la tragédie de Racine sera jouée pour la dernière fois.

ENFIN, UN CLASSIQUE, un vrai, un pur..Britannicus est joué au théâtre Copeau, qui rouvre ses portes, à l’Esplanade.
Nous avions peur des longueurs du texte, peur également que la mise en scène modernise à tout crin cette tragédie racinienne, peur enfin que tout soit énorme et ennuyeux.
Eh bien non ! Nous sommes entrés dans la pièce de Racine avec plaisir, y sommes restés avec passion, l’avons quittée avec regret.

Etre ou ne pas être Néron

Un classique qui n’en est plus un, Bernard Pisani l’a voulu ainsi et l’a réussi. Non pas en rendant contemporain le décor - il est sobre à souhait -, ni les costumes - ils sont remarquables, élégants et signés de Lucien Foncel -. Les lumières sont assez belles. Elles sont de François Zumstein, et tendent au côté cinématographique désiré par le metteur en scène, mais qui n’est pas vraiment nécessaire, tant les alexandrins à eux seuls sont beaux, lorsqu’ils sont dits comme ils sont pensés, et c’est le cas ici.
Restent les comédiens. Maria Laborit est une Agrippine un peu décalée, hésitant souvent, parfois mère d’empereur, parfois matrone. Guy Gravis est un Narcisse honnête et Sacha Dromer un Britannicus rayonnant de jeunesse. Agnès Aubé est une fidèle Albine.

La beauté des mots

Karyn Aubé est une tendre Junie.Elle sait ne pas être éplorée, et constitue fortement le centre de ce drame.
Jean-Philippe Ancelle est un Burrhus humain et loyal. Quant à Bernard Pisani, il joue un Néron cruel, tragique, amoureux et fou à souhait. C’est un être torturé préférant la folie meurtrière à sa monstrueuse souffrance.
Nous ne raconterons pas cette triste histoire qui mène à la mort deux jeunes êtres, au profit d’un empereur qui détruira Rome peu après. Conseillons plutôt à ceux qui sont on manque de phrases d’une musicalité étonnante, d’aller voir ce Britannicus. Ils sauront ainsi et ici, que la musique des mots est un véritable chant que connaissent bien les comédiens!
— La Tribune LE PROGRÈS
Le coup double de “ Britannicus “

Au diable nos - mauvais - souvenirs d’écolier! Pour le tricentenaire de la mort de Jean Racine (1636-1699), deux scènes parisiennes proposent simultanément de (re)découvrir “Britannicus”, tragédie en cinq actes et envers écrite en 1669. “Pièce romaine” (sur un sujet d’histoire romaine), “Britannicus” reprend les thèmes favoris de Racine : les interférences entre l’amour et le pouvoir. Dépossédé du trône par Néron, Britannicus aime Junie.

Agrippine, délaissée par Néron, protège cet amour, alors que Néron, aidé du perfide Narcisse pour déjouer les projets d’Agrippine, s’éprend de Junie. S’opposant à son précepteur Burrhus, Néron convie Britannicus à un festin où il l’empoisonne. Tout un programme...
À I’auditorium Saint-Germain, Bemard Pisani, après une gestation d’une dizaine d’années reprend à partir d’aujourd’hui “Britannicus” où il incarne Néron.
Pour lui, “Britannicus” est un “polar” (selon la définition de Marie Belle, mémorable Agrippine) qu’il a monté comme des séquences cinématographiques. Soutenue par des musiques de “Macbeth” (Verdi), cette lutte de pouvoir est entre personnages forts, lucides, intelligents. Britannicus n’est ni mièvre ni falot. Néron n’est pas le monstre opaque de la légende mais homme de paradoxes, de souffrances.
— Le Parisien - Agnès Dalbard
“Britannicus est un polar.” Cette déclaration de Marie bell se trouve au coeur de la réflexion de Bernard Pisani qui joue et met en scène la pièce de racine à l’auditorium Saint-Germain-des-près. face à Maria Laborit (Agrippine), il incarne Néron.”Ce sont deux monstres, dit-il, deux guépards maniant la griffe et le velours.” Mais Bernard Pisani ajoute: “J’ai souhaité un Néron dont la monstruosité est une souffrance et que rien ne saura apaiser” Racine est à l’affiche du Théâtre du Nord-Ouest, qui présente plusieurs pièces en alternance. On y donne actuellement “Britannicus” et “Phèdre” mis en scène par Jean-Luc Jeener.
— Le Figaroscope
BERNARD PISANI, qui joue et met en scène “Britannicus” à partir du 7 septembre à l’Auditorium Saint-Germain-des-Prés, a inclus dans le programme du spectacle une préface de Jean Anouilh, dont il a été un interprète. “Bernard Pisani qui me jouait les enfants est devenu grand en restant petit”, avait écrit, à son propos, l’auteur dramatique.
— Le Figaro
Bonne rentrée! Comme nous, les comédiens, musiciens et chanteurs, eux aussi reviennent “plancher” pour nous donner le meilleur d’eux-même. meilleur d’eux mêmes. Parmi le grand nombre de spectacles à l’affiche en voici quelques uns dont je subodore qu’ils nous procureront de grands plaisirs, à vous, spectateurs ouverts, comme à moi, qui tente de vous guider à tra-vers le riche métissage de salles de notre capitale. Et n’oubliez pas que les invitations proposées dans ces colonnes sont à retirer au journal dès le lundi à 14h.

Britannicus

Agrippine place sur le trône de Rome son fils Néron, dépossédant ainsi Britannicus, l’héritier légitime. Mais contrairement à ce qu’elle espérait, Néron l’éloigne du pouvoir. En l’espace d’une journée, il enlève la fiancé de son frère, répudie sa femme, exile le conseiller de sa mère ... et tue son frère.
Vue par le metteur en scène (et interprète de Néron) Bernard Pisani, Cette pièce de Racine devrait, malgré sa célébrité, nous tenir en haleine ... comme un “polar puisqu’il fait sienne la définition donnée par une mémorable interprète d’Agrippine, Marie Bell, de cette tragédie). Avec Maria Laborit, Jean-Philippe Ancelle, Guy Gravis, Sacha Dromer, Karyn Aubé et Agnès Aubé, il a souhaité nous offrir des personnages aux caractères contrastés pour corser le suspens.
— Paris Boum Boum
BRITANNICUS Représentation magistrale

C’est un “ Britannicus “ d’une qualité remarquable que le compagnie ACAMAS a offert aux Montfermeillois ce dimanche 12 mars à la salle des fêtes de Franceville.
Ce grand classique de Racine a attiré un public nombreux composé en majorité d’étudiants. Bernard PISANI, le metteur en scène, montait cette pièce pour la troisième fois. Chacune de ses mises en scène est originale et offre un aspect différent de Britannicus. Cette version propose un décor dépouillé, mettant en valeur le talent des comédiens et les qualités de l’interprétation. Le déroulement de l’action. les sentiments des protagonistes se lisent sur les visages des acteurs, chacun semble porter le masque de son personnage et lui donner vie.
Un jeu de lumière également très épuré ajoute aux qualités artistiques de la pièce.

Le spectateur est tenu en haleine. L’action rebondit à l’approche du dénouement à la manière d’un “polar” moderne. Le thème reste également très actuel : la lutte pour le pouvoir et l’ambition sont toujours d’actualité. C’est l’une des facettes du génie de nos auteurs du 17ème siècle, dont le poète dramatique Racine est l’un des plus grands représentants.

La fin tragique est accueillie dans un silence complet, immédiatement suivi d’un tonnerre d’applaudissements saluant l’excellence de la représentation et l’extraordinaire talent des 8 comédiens, qui ont acquis leurs lettres de noblesses â Montfermeil et que nous espérons revoir sur la scène de notre Salle des Fêtes.
— Montfermeil - La Gerbe
Britannicus de Racine, mise en scène de Bernard Pisani avec Bernard Pisani, Sacha Dromer, Maria Laborit, Jean-Philippe Ancelle, Karyn Aubé, Agnès Aubé, Guy Gravis.
Néron, empereur usurpateur placé là par Agrippine au détriment de Britannicus peut-il garder le pouvoir ? “Britannicus” est sans doute l’une des tragédies de Racine cultivant le mieux un tenace “suspense”. Bernard Pisani, d’abord danseur, mais aussi chanteur et acteur, remonte ce “classique” en cherchant l’humain là où tout semble n’être que monstruosité. Y compris chez un Néron, dont il endosse lui-même la toge. Si les décors sont dépouillés, les costumes, eux, sont somptueusement antiques.
— Paris Capitale
Racine pensait léguer une tragédie, mais selon Marie Bell, qui joua Agrippine face à Jean Marais, en 1952, Britannicus n’est qu’un polar où le mobile du crime se love dans les replis de la passion. Bien sûr, Néron est un monstre qui gouverne l’Empire romain grâce aux nombreux forfaits dAgrippine, sa mère. Certes, il a pris la place de Bnitannicus et l’enlèvement de Junie, sa promise, n’est d’abord qu’un calcul politique. Humain, trop humain ? Néron tombe fou d’amour pour Junie et tue Britannicus pour tuer leur amour... Sobriété de la mise en scène, somptuosité des costumes les vers raciniens peuvent décoller Autour de Bernard Pisani vif et imprévisible, et de Marie Laborit, grande dame dans sa rage, cinglante et lumineuse... le spectacle ne faisait que commencer...
— L'EXPRESS
Britannicus, de Racine, mise en scène de Bernard Pisani. Agrippine (Maria Laborit) contre Néron (Bemard Pisani) pour le pouvoir dans la Rome antique.
Cette rivalité mère-fils, brillamment interprétée, conduira l’empereur à affirmer par un crime sa puissance absolue.
La mise en scène, classique et moderne, libère le geste tout en gardant la gravité figée d’une tragédie.
Le dépouillement du décor concentre tout l’intérêt de l’intrigue sur les personnages dont les somptueux costumes de Lucien Foncel servent la prestance.
— Le Point
Cette oeuvre immortelle de Racine est mise en scène et interprétée par Bernard Pisani, fabuleusement cruel en Néron, accompagné de Maria Laborit, Agrippine époustouflante de méchanceté, et de Sacha Dromer, tendre mais implacable dans le rôle-titre d’héritier du trône spolié par les deux sus-nommés. Intrigues, coups bas, tromperies mais aussi grandeur et loyauté pour un spectacle qui a franchi les siècles sans prendre une ride.
— Le Journal du Dimanche
Adeptes des tragédies mises en scène dans les rigueurs de l’art, cette oeuvre de Racine renoue avec la grande tradition de la tragédie et de ses règles élémentaires. L’empereur Néron, fils d’Aggripine, affronte Britannicus pour l’amour de Junie. Désireux de se soustraire à l’emprise de sa mère, le souverain se laisse influencer par toutes sortes de sirènes, du raisonnable Burrhus à l’ambitieux Narcisse, jusqu’à l’irréparable.

Mis en scène et interprète de Néron, Bernard Pisani brillamment épaulé par Maria Lobant dans le rôle d’Agrippine nous livre dans cette nouvelle adaptation une véritable leçon de classicisme.
— Allo Paris
Agrippine place sur le trône de Rome, son fils Néron, dépossédant ainsi Britannicus. Mais Néron échappa aux volontés de sa mère... “ Britannicus “ de Racine avec Bemard Pisani et bien d’autres artistes de talent que vous pourrez applaudir à l’Auditorium Saint-Germain-des-Prés.
— L'Officiel des Spectacles
Mis en scène et interpréte par Bemard Pisani. ce Britannicus fera vibrer les amoureux de théâtre.
— Média 93